Le biscuit brisé : un drame incompréhensible !

Le syndrome du biscuit brisé est un exemple de frustrations incomprises des parents.

Votre bambin a passé une journée exécrable à la crèche, ou bien il a été malmené par un autre enfant au jardin public de votre quartier, et tout à coup il se rend compte que le biscuit que vous lui tendez est cassé en deux. lfs3Il entre en crise de rage. Lire la suite

Motiver les enfants à participer aux tâches

Pour beaucoup de parents, c’est un véritable casse-tête d’apprendre aux enfants à ranger, nettoyer, se laver, etc. Bref, à participer aux tâches de la maison, et à prendre soin de leur hygiène.
Je pense que nous espérons tous qu’un beau jour, notre enfant comprenne de lui-même que le ménage ne se fait pas tout seul… mais hélas ! il n’y a pas de solution miracle pour qu’un enfant ait la conscience d’un adulte !

Je vous propose les petites astuces que nous avons mis au quotidien avec Ptiloup et les enfants que je garde, pour que chacun fasse, selon ses capacités, ce qu’on lui demande… sans déclencher une guerre de pouvoir :

  1. Tourner la « tâche » (rangement, brossage des dents, réparer une bêtise) en un jeu : ça, c’est presque « la » solution magique ! C’est bien simple : en disant « Ptiloup, viens, nous allons nous brosser les dents », je suis quasiment sûre à 100% qu’il ne voudra pas y aller. Pourquoi? Parce que c’est ennuyeux. S’il sent, par contre, de l’entrain dans ma voix, si je tourne la corvée en jeux (« J’ai une idée !! On va se brosser les dents pendant toute la chanson qui passe à la radio, et on pourra même danser en se brossant les dents !! ») : là, je suis sûre qu’il montrera de l’intérêt à ce que je lui demande ! Autres idées : prendre une voix de robot pour annoncer la tâche, faire des petits concours, travailler en comptine, inviter l’enfant en chantant, envoyer des lettres…Afficher l'image d'origine
  2. Donner un choix à l’enfant : « tu préfères ranger les cubes, ou les Playmobils? », ou « tu veux prendre le bain avant ou après manger? »
    Cela lui permet non seulement de se sentir acteur, mais surtout de participer aux prises de décisions !
  3. Prévenir l’enfant : avant un certain âge, l’enfant n’a pas la notion du temps ! Le prévenir (« J’aimerais que tu nettoie la table dans 5 minutes ») lui permet de mieux appréhender la future tâche à faire, et à apprendre à s’organiser dans le temps. A savoir qu’il est très difficile pour un enfant d’arrêter une activité : dans l’idéal, je vous recommande de l’inviter à faire une tâche lorsqu’il fini un jeu.
    Vous pouvez également investir dans un petit sablier, ou un minuteur.Afficher l'image d'origine
  4. Le remercier : personnellement, je ne suis pas trop pour les « bravo » (sauf lorsqu’on assiste à une représentation, type concert, cirque, etc ^^). Lorsque je range un livre dans la bibliothèque, je trouverai ça vraiment étrange que mon mari me dise « BRAVO MA CHERIE ! ». Par contre, un « merci » m’irait. Bien sûr, vous pouvez préciser que vous êtes fier(e) de votre enfant, en précisant quel comportement vous inspire cette fierté : plus on décrit avec précision l’action que l’enfant vient de faire, plus il sera en mesure de le reproduire.Afficher l'image d'origine
  5. Être soi-même exemplaire : ne pas hésiter à se brosser les dents devant son enfant, par exemple, pour qu’il prenne l’habitude d’intégrer ses gestes dans son quotidien. Comment un enfant pourrait-il apprendre à ranger ses affaires si la maison est souvent en désordre? Comment un enfant peut-il savoir qu’il faut se laver les mains avant de manger si ses parents ne le font jamais? Les enfants apprennent principalement par mimétisme, ne l’oublions pas !
  6. Ecrire les règles de la maison : par exemple, près du lavabo, on peut installer une affichette éducative, que l’enfant pourra consulter pour se laver les mains :Se laver les mains:
  7. Décrire précisément : lorsqu’on demande à un très jeune enfant de ranger ses jouets, sait-il déjà ce que signifie le mot « ranger »? Ce n’est pas évident. Pour Ptiloup, je me rappelle lui avoir formulé de la manière suivante : « Est-ce que tu peux mettre ton avion rose dans la boîte qui est devant toi s’il te plait? » : et là, miracle ! ça marchait !
  8. Insister : à partir de 18 mois environ, je remarque que les enfants ne sont pas motivés pour (par exemple) essuyer l’eau qu’ils renversent. Est-ce une raison, cependant, pour la ramasser à leur place? Non, car alors, ils n’apprendraient pas à réparer une « bêtise » (même si, j’avoue, cela me ferait gagner un temps fou !!). Du coup, je garde mon mal en patience, et j’insiste avec humour et douceur.

Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à les noter en commentaire !